« Les sept familles du polar »

Le père du polar historique n’est autre que le Néerlandais Robert Van Gulik, de son vrai nom Robert Hans, qui imagine les aventures du juge Ti, personnalité de la dynastie Tang, né en 630. Ce magistrat mènera vingt-quatre enquêtes toutes imaginaires même si le juge a réellement existé. Quelques titres à lire ou à relire : Le Paravent de laque, Le Mystère du labyrinthe ou L′Énigme du clou chinois (10/18).

Un classique incontournable :

L’Anglaise Ellis Peters, qui, à partir de 1977, propose les aventures de frère Cadfael, moine bénédictin herboriste de l’abbaye de Shrewsbury, au Moyen Age. Du « thriller moral » dont il faut d’abord lire Frère Cadfael fait pénitence (10/18).

Un chef-d′œuvre :

Le nom de la rose de l’Italien Umberto Eco, Prix Médicis 1982 (Le Livre de poche). L’action se déroule en 1327, dans une abbaye bénédictine. En sept jours, l′ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville et son secrétaire vont tenter de découvrir qui assassine les moines les uns après les autres.

Deux jeunes auteurs qui renouvellent le genre :

Fabrice Bourland. Avec Le Fantôme de Baker Street (10/18), il imagine le destin de deux enquêteurs dans le Londres des années 1930 et rend hommage à la littérature victorienne avec humour.

Jonathan Rabb. Avec L′Homme intérieur (10/18), il nous plonge dans le Berlin des années 1920 et le monde du cinéma muet.

Par Christine Ferniot, Lire n° 3220 de juin 2010