Que vous soyez en quête d’infos concernant mes romans, sur la trace d’une interview vidéo, d’un article papier, que vous désiriez des précisions sur mon activité de rédacteur presse ou de chroniqueur littéraire, prenez le temps d’une petite balade. Cliquez sur les images, canotez entre les pages, circulez de lien en lien. Bref, fouinez un peu partout. Vous avez carte blanche…

« Mélange des genres »

L’un est bibliophile, l’autre séducteur. Andrew Singleton et James Trelawney, détectives européens, prennent en décembre 1938 quelques vacances à Los Angeles où ils revoient l’un de leurs amis, devenu échotier à Hollywood. Dans la Cité des Anges, l’actualité des tournages se double de rumeurs en tout genre : adultères, crimes, trafic de drogue, prostitution. Bientôt, la serveuse d’un bar spécialisé dans les exhibitions de monstres (freak shows) est retrouvée égorgée. Mêlant fantastique et polar historique, cet inédit, où le tandem de fins limiers enquête sur les traces d’un loup-garou, plonge le lecteur dans la politique eugéniste menée par les États-Unis avant-guerre, notamment la stérilisation des fous et déficients lentaux. Admirateur d’Edgar Poe, d’Arthur Conan Doyle et de Gaston Leroux, Fabrice Bourland mêle leurs influences de belle manière dans ce roman qui fait revivre l’âge d’or – et de soufre – d’Hollywood, en compagnie de Tod Browning, Boris Karloff et Béla Lugosi.

Par M.S., Le Monde des livres du 13 mars 2015

« Le Serpent de feu, éditions 10/18 »

À toute énigme, ses indices. Mais comment faire quand les seules preuves rassemblées par l’enquêteur sont immatérielles ? C’est le défi que doit relever le détective Singleton dans une nouvelle aventure qui s’ouvre sur la recherche d’une momie volée et qui se transforme progressivement en une chasse aux esprits. D’un côté, un macchabée s’agite hors de sa sépulture pour venir broyer la nuque de sa victime ; d’un autre, un détective est en proie à des hallucinations morbides, grâce auxquelles il aperçoit les liens invisibles unissant les personnages entre eux. L’interrogation bretonienne « qui je hante » n’est jamais bien loin dans l’excellent roman de Fabrice Bourland, où l’écrivain développe son récit autour d’une dialectique opposant la pesanteur du tangible aux vapeurs éthérées du « corps astral ». Le tout élancé par un tiraillement : est-ce la vérité qui est occulte, ou l’occultisme qui est vérité ?

Par P.-E.P., Le Magazine littéraire, n° 519 de mai 2012

« Les ancêtres de Blake et Mortimer »

On retrouve pour la troisième fois les Londoniens Andrew Singleton et James Trelawney. En 1936, ces amis du grand Conan Doyle reçoivent la visite d’une femme affolée par la disparition de son fiancé. Il a été vu la dernière fois au British Museum, section paléontologie. L’enquête est élégante comme du tweed de bonne qualité. Le récit rapide, cultivé et bien écrit, sert admirablement les aventures des deux protagonistes, en plus d’être parfaitement renseigné sur l’époque et sur Londres. On croirait lire un Edgar Allan Poe corrigé par Conan Doyle. Ou l’inverse. Dans une ambiance fantastique, on suit avec passion les courses poursuites, de tavernes en laboratoires secrets, des ancêtres de Blake et Mortimer. En plus drôle !

Point de vue, n° 3220 du 7 avril 2010

« The French have a genius for this sort of thing »

The Baker Street Phantom by Fabrice Bourland (Gallic Books, Worlds End Studios, 134 Lots Road, London SW10, £7.99) is the most satisfyingly fantastic novel to have come my way in some time – since Gilbert Adair’s And Then There Was No One, at any rate – but then the French have a genius for this sort of thing. When they set up their detective agency in 1932, Andrew Singleton and James Trelawney could hardly have expected that their first client would be the widow of Sir Arthur Conan Doyle, nor that she would commission them to investigate an apparent haunting at the house that had only recently been allocated the number 221 Baker Street. Lady Conan Doyle is desperately concerned to know if there is a link between the disturbances in Baker Street and the brutal murders that have cast a pallof fear over London. M. Bourland is not the first to use the ghost of Sherlock Holmes as the premise of a story, but he has a bolder imagination than most. Holmes isn’t the only phantom that our novice detectives must face… The Baker Street Phantom is the first Singleton and Trelawney mystery. I look forward to the second !

Par Mr Roger Johnson, District Messenger n° 305 du 9 août 2010