Arthur Conan Doyle a été l’une des sources d’inspiration pour la série des « Singleton et Trelawney ». Il faut dire que si la figure du détective amateur a été inventée par Edgar Poe, c’est Doyle qui l’a pérennisée. J’ai repris de lui le procédé des « untold stories », c’est-à-dire le fait de mentionner des affaires qui ne feront jamais l’objet d’une mise en récit. Comme les plans des lieux dont j’aime à garnir mes textes, les références à des affaires non traitées m’ont toujours semblé extrêmement évocatrices, en tout cas elles ont toujours enflammé mon imagination. Des générations de lecteurs rêvent et rêveront de l’affaire dite du « Rat géant de Sumatra », jamais écrite par Conan Doyle. D’autres romanciers se sont essayés à combler ce manque en écrivant leur propre version.
Voici mes « untold stories ». À vous de reconnaître dans lequel de mes romans il en est fait mention :
• L’égorgeur à la montre cassée
• La dame blanche des marais
• La momie de Trébizonde
• L’estropiée de Lambeth
• Le cendrier d’argent
• La disparue qui revenait de loin
• Le chevalier de la mort verte
• L’homme-papillon
• Le fakir épileptique
• Le gang des voleurs de cloches
• Le garçon coiffeur chauve
• L’horreur des MacNabus
• Les crucifiés de Primrose Hill
• La malédiction des Fresnay
• Le Judas belge
• Le noyer bossu
• Le saigneur de Paternoster Row
• La gargouille aux yeux de sang
• L’étrange M. Heller
• L’héritier des Bradshaw
• Le violon fantôme
Dans la même rubrique, lire également :
♦ Croquis et carnets de travail
♦ Quelques auteurs qui m’ont nourri
♦ Portraits-robots d’Andrew Singleton et James Trelawney
♦ Chronologie des enquêtes
♦ Dictionnaire des personnages